Painlevé fait son cinéma
Malicieux et maladroit
Justicier et hors-la-loi
Même bagarreur quelquefois
Mélancolique
Tell’ment émouvant
« Mélancomique »
Burlesque, boul’versant
Sous les feux des projecteurs
Dans « Le Kid », « Le Dictateur »
Tu provoques les rires, les pleurs
Merci l’artiste
Pour toujours en scène
Petit clown triste
De nos « Temps Modernes »
REFRAIN
Les Enfantastiques
Tu as l’air d’un vagabond
Avec ton grand pantalon
Ta canne, ton chapeau melon
Drôle de bonhomme
Tout en noir et blanc
Haut comme trois pommes
Sur le grand écran
Tes vieilles chaussures trouées
Veste courte et étriquée
La moustache bien taillée
Dodelinant
Quand tu déambules
Te dandinant
Un peu ridicule
Charlie Chaplin
Devant la caméra
Sacrée bobine
« sans paroles » au cinéma
Charlie Chaplin
Tout l’monde t’appelle Charlot
Dans tes films tu nous fais l’grand numéro
Frédéric Talgorn et Yannick Noah
Écoute
Le souffle de la Terre
Les larmes séchées des rivières
Écoute
Les pleurs des forêts de miel
Des idées noires dans notre ciel
De planète en planète
Sur la route des vents
De silence en tempête
La vie comme un roman
De planète en planète
Petit Prince de la terre
Tous les mots de tous les poètes
Redessinent l'univers
Marcher
Marcher sur les chemins de roses
Il suffit parfois que l'on ose
L'amour, l'amitié
Seul terre de l'exil
Ton seul pays, ta seule famille
De planète en planète
Sur la route des vents
De silence en tempête
La vie comme un roman
De planète en planète
Petit Prince de la terre
Tous les mots de tous les poètes
Redessinent l'Univers
Parcours en Afrique, bonjour Tarzan
Attaque de moustiques, boa géant
Cow-boy et indiens, gare au shérif
Bagarre au saloon, coup d’poing dans l’pif
Refrain
Laurel et Hardy, en noir et blanc
Charlot vagabond et un enfant
Fusée qui décolle, cap sur Mercure
Voyage dans l’temps, dans le futur
Refrain
Les lampes se rallument, toutes à la fois
Finies l’aventure, les peurs, les joies
La salle se vide, faut qu’j’rentre chez moi
Quand est-ce qu’on retourne, au cinéma ?
Refrain
Grégoire Mayet
Tourne tourne, la manivelle
Fais défiler, devant mes yeux
Des personnages merveilleux
Et des images en arc-en-ciel
Quand j’arrive, au cinéma
Des héros me tendent les bras
Je m’évade dans les décors
Je nage, je vole, course au trésor
Refrain
Michèle Bernard
Le jour est parti en voyage
Évanoui dans les nuages
Les avions et les phares
Le cherchent dans le noir
Les avions et les phares
Le cherchent dans le noir
Mais où donc est-il allé
Disent les fleurs désolées
Il a emporté la lumière
De l’autre côté de la Terre
Il a pris, ce voleur,
L’arc-en-ciel des couleurs
Il a pris, ce voleur
L’arc-en-ciel des couleurs
Mais quand donc reviendra-t-il
Dit le miroir, inutile
Et moi, je ferme les yeux
Je fais la nuit quand je veux
Et je regarde derrière
Mes paupières
J’y vois des poissons volants
Des tigres et des chevaux blancs
Quand mes rêves ouvrent la cage
Des images
Puis le matin pose, en cachette,
Des moineaux le long des fenêtres
Dans la rue, on s’affaire
Une vraie fourmilière
Dans la rue, on s’affaire
Une vraie fourmilière
Pourquoi sont-ils si pressés
Dit un vieil homme étonné
Ils cherchent partout la lumière
Mais la peur leur fait des œillères
Dans leurs télévisions
Se soûlent d’illusions
Dans leurs télévisions
Se soûlent d’illusions
Ils ne m’ont pas remarqué
Dit le bonheur qui passait
Et moi, j’ai ouvert les yeux
Je fais le jour quand je veux
Mes rêves sont là derrière
Mes paupières
Et je dessine aujourd’hui
Ma vie en couleurs je suis
Héros d’un grand reportage
Plein d’images
Générique dessin animé
Jacques Cardona (Groupe Apollo)
Enfant du soleil
Tu parcours la Terre, le ciel
Cherche ton chemin
C'est ta vie, c'est ton destin
Et le jour, la nuit
Avec tes deux meilleurs amis
À bord du Grand Condor
Tu recherches les Cités d'or
Ah, ah, ah, ah, ah
Esteban, Zia, Tao, les Cités d'or
Ah, ah, ah, ah, ah
Esteban, Zia, Tao, les Cités d'or
... Les Cités d'or
... Les Cités d'or
Enfant du soleil
Ton destin est sans pareil
L'aventure t'appelle
N'attends pas et cours vers elle
Ah, ah, ah, ah, ah
Esteban, Zia, Tao, les Cités d'or
Ah, ah, ah, ah, ah
Esteban, Zia, Tao, les Cités d'or
... Les Cités d'or
... Les Cités d'or
Ridan
Quand j'étais gosse
Je rêvais de tout
De pouvoir voir de près la lune
De gambader un peu partout
De voir ce qui se cache derrière les dunes
J'ai même rêvé d'être agriculteur
De vivre là haut entre ces deux fleurs
Les yeux béants restés rivés
Sur les couleurs d'un arc-en-ciel
J'avais la bouche en forme de cœur
J'embrasse une vie au goût de miel
C'était un monde imaginaire
Je croyais même aux bonshommes verts
Et aux petits lutins
Un matin, un lutin
M'a dit tout est possible
Que tous les rêves du monde
Te seront accessibles
C'était la voix d'un sage
Qui ne veut que ton bien
Écoute son message
Et passe à ton voisin
Et passe a ton voisin
J'ai fait mon sac, mon baluchon
J'ai pris mes feutres et mes crayons
A chaque problème sa solution
Je n'avais qu'une seule ambition
Celle de chanter la vie des autres
J'ai fait ce choix d'être des vôtres
Et de panser les plaies des uns
Je n'attends plus ce bel apôtre
Et si le destin choisit le bien
Je ferai ce que je pense et ce qui me plaît
En faisant vivre ce doux espoir
Quand d'autres exploitent le désespoir
Qui plane sur l'être humain
Refrain
Les Enfantastiques
On est tous pareils
Deux yeux, deux oreilles
Milliards de microbes
Qui courent sur un globe
On est tous pareils
Dix doigts, dix orteils
Milliards de moustiques
De tiques identiques
Qu'on soit noir ou blanc
Tout p'tit ou très grand
Cheveux bruns ou blonds
Yeux bridés ou ronds
Qu'on soit beau ou laid
Gros ou tout fluet
Vu du haut de la lune
De Mars ou de Neptune
Refrain
Qu'on soit pauvre ou riche
Pas fort ou fortiche
Gentil ou méchant
Roi ou simples gens
Qu'on soit super star
Ou gardien de phare
Pour les petits hommes verts
Aux confins d'l'univers
Refrain