Musique, nature et vivant
Henri Dès
Quand je me promène au fond de la forêt
Je ne vais pas très très loin
Et si je t’emmène au fond de la forêt
Tu verras mes jolis coins
Il y a des oiseaux
Des petits, des gros,
Mais y’a pas, mais y’a pas de perroquets
Dans d’autres pays
Y’en a des jolis
Qui se parlent sans arrêt.
Refrain
Y’a des écureuils
Cachés dans les feuilles
Mais y’a pas, mais y’a pas de koalas
Dans les pays chauds
Y’en a de très beaux
J’en ai jamais vu par là.
Refrain
Il y’a des serpents
Des petits, des grands
Mais j’ai pas, mais j’ai pas vu de boas
Dans d’autres pays
Y’en a des jolis
Qui s’enroulent autour de toi.
Refrain
Extrait du film « Le chant de la mer »
Par Nolwenn Leroy
Endors-toi mon ange, ferme tes jolis yeux
Bercé par le vent au large des îles bleues
D’étoile en étoile on suivra le chemin
Jusqu’à la rosée du petit matin
Viens on va faire un tour à travers la brume
Là où les esprits dansent au clair de lune
Et au soleil levant entre ciel et terre
On chantera tout bas la chanson de la mer
Je t’ai vu dans mon rêve au pied du grand phare
C’était comme avant, avant le départ
Des châteaux de sable, des berceaux dans les arbres
Ne pleure pas on se retrouvera
Viens on va faire un tour à travers la brume
Là où les esprits dansent au clair de lune
Et au soleil levant entre ciel et terre
On chantera tout bas la chanson de la mer
Au P’Tit Bonheur
J'suis resté qu'un enfant
Qu'aurait grandi trop vite
Dans un monde en super plastique
J'veux retrouver Maman
Qu'elle me raconte des histoires
De Jane et de Tarzan
De princesses et de cerfs-volants
J'veux du soleil dans ma mémoire
J'veux du soleil, j'veux du soleil
J'veux du soleil, j'veux du soleil
J'veux traverser les océans
Devenir Monte-Cristo
Au clair de lune
M'échapper de la citadelle
J'veux devenir roi des marécages
Me sortir de ma cage
Un Père Noël pour Cendrillon
Sans escarpin
J'veux du soleil, j'veux du soleil
J'veux du soleil, j'veux du soleil
J'veux faire danser Maman
Au son clair des grillons
J'veux retrouver mon sourire d'enfant
Perdu dans le tourbillon
Dans le tourbillon de la vie
Qui fait que l'on oublie
Que l'on est resté des mômes
Bien au fond de nos abris
J'veux du soleil, j'veux du soleil
J'veux du soleil, j'veux du soleil
J'veux du soleil !
Marion Cassel
Voici venu le vent sur la mer,
voici venu le vent
Il souffle, souffle depuis la terre,
Il souffle et chante gaiement
Et la mer se lève aussi
Et la mer si bleue d'ici
Ronge la terre, la terre rougie
Prend les airs, le ciel aussi
Voici venu le vent sur la mer, ouhouhouh
Voici venu le vent sur la mer, ouhouhouh
Alain Schneider
Poisson lune, somnambule
Tu allumes des rayons de bulles
Poisson clown, triste tourne
Poisson tambour, déraisonne nuit et jour
Refrain :
Le temps est long, pour toi joli poisson
Dans ton bocal, tu tournes tournes mal
Aqua tu rêves,
A l’eau de la rivière,
A l’eau de la mer,
A l’eau de l’océan (X 2)
Poisson chat, tu tortilles tes moustaches
Poisson vache, tu rumines à tout va
Poisson pyjama, tu piques un roupillon
Poisson papillon, patinage ou natation
Refrain
M.L. Payet Taille
Ma maison, je l'ai faite sur l'eau
Elle abrite de longs roseaux
Je fais la pluie et le beau temps
Je suis… je suis…
La grenouille évidemment
Fée de l’étang, je suis pour un jour
Parée de nacre, je vole alentour
Je brille comme cent diamants
Je suis… je suis ..…
La libellule évidemment
J'aime barboter dans la mare
Je tourne autour des nénuphars
Je me dandine en jacassant
Je suis… je suis…
Le canard évidemment
Alors une nuit de pleine lune
Cachés par Madame la brume
Grenouilles, canards se répondant
Chantèrent… chantèrent…
Cette chanson de l’étang
"Fais un vœu mon bonhomme
Car je peux mon bonhomme
Si tu veux mon bonhomme
Te donner le bonheur"
De tous les puissants sur Terre
Il devint le roi
Mais dans son cœur solitaire
Y avait plus de joie
Il revint un jour
Triste et malheureux
"Donne-moi l'amour
C'est mon dernier vœu."
"Ce vœu-là mon bonhomme
Tu l'auras mon bonhomme
Et cela mon bonhomme
Sera le vrai bonheur »
Francis Lemarque
Un garçon part en vadrouille
Au bord d'un étang
Il attrape une grenouille
Qui dit en tremblant :
"Laisse-moi m'en aller
Et je te promets
De réaliser
Trois de tes souhaits"
"Fais un vœu mon bonhomme
Car je peux mon bonhomme
Si tu veux mon bonhomme
Te donner le bonheur"
Tout surpris par ce langage
Il lui dit : "Je veux
Beaucoup d'or dans mes bagages
Des habits soyeux."
Mais au bout d'un mois
Il revint la voir
Et lui demanda :
"Donne-moi la gloire."
Jean Humenry
Je suis un tout petit arbre
Je suis un tout petit arbre
J’aurais ….. ans au printemps
J’aurais ….. ans au printemps
Je sais faire tomber mes feuilles
Je sais faire tomber mes feuilles
Et jouer avec le vent
Et jouer avec le vent
Mais surtout j’aime la pluie
Mais surtout j’aime la pluie
Qui me donne plein de vie
Qui me donne plein de vie
Une colonie de feuilles mortes
Va, dérivant sur l’étang
L’automne frappe à notre porte
Mais voici la pluie et voilà le vent
Steve Waring
Refrain
Thuya, pêcher, houx, baobab, acajou,
Baobab, acajou, thuya, pêcher, houx,
Sureau, cyprès, pin des Landes, palissandre,
Mélèze, tremble, tremble, hêtre, noyer !
Arbre, arbre,
Dans mon lit, toi tu dors avec moi
Arbre, sous les draps
Il me semble entendre ta voix
Refrain
Arbre, arbre,
Sous la table, toi tu mets les pieds
Arbre, quand je bois
Il me semble t’entendre chanter
Refrain
Arbre, arbre,
Dans mon balafon tu m’accompagnes
Arbre, ta chanson
Résonne à la ville, à la campagne
Refrain en canon
Isabelle Aboulker
M comme Marronnier, comme Marronnier, comme Marronnier,
M comme Magnolia, comme Magnolia, comme Magnolia,
P comme Platane, F comme Fougère,
P comme Peuplier, comme Peuplier, comme Peuplier.
A comme Arbousier, comme Arbousier, comme Arbousier,
A comme Acajou, comme Acajou, comme Acajou,
E comme Erable, S comme Saule,
P comme Peuplier, comme Peuplier, comme Peuplier
Chêne, Orme, Cèdre, Hêtre, tous les arbres sont nos amis.
Et quand on les regarde, et quand on les regarde,
Mon grand-père et moi, on est heureux
Mon grand-père et moi on est heureux.
M comme Marronnier, comme Marronnier, comme Marronnier,
M comme Magnolia, comme Magnolia, comme Magnolia,
P comme Platane, F comme Fougère,
P comme Peuplier, comme Peuplier, comme Peuplier.
The police
Giant steps are what you take
Walking on the moon
I hope my leg don't break
Walking on the moon
We could walk forever
Walking on the moon
We could live together
Walking on, walking on the moon
Walking back from your house
Walking on the moon
Walking back from your house
Walking on the moon
Feet they hardly touch the ground
Walking on the moon
My feet don't hardly make no sound
Walking on, walking on the moon
Some may say
I'm wishing my days away
No way
And if it's the price I pay
Some say
Tomorrow's another day
You stay
I may as well play
Giant steps are what you take
Walking on the moon
I hope my leg don't break
Walking on the moon
We could walk forever
Walking on the moon
We could be together
Walking on, walking on the moon
Refrain
Romain Didier
Les étoiles, c’est pareil qu’les hiboux
Que les rêves, les berceuses, les bisous
Tout le jour ça roupille, on ne sait pas bien où
Et le soir ça s’réveille d’un seul coup
Accrochées au plafond de la nuit
Sans un clou, sans une vis, sans un bruit
Elles regardent d’un air légèrement agacé
Les étoiles filantes filer
Allongé le nez en l’air
Dans un coin sans réverbère
Je me sens petit, petit, petit
Grain de poussière dans la nuit
Dans le ciel y’a des trucs rigolos
Des trous noirs, des casseroles, des chariots
L’Oméga du Centaure, Vénus et la Grande Ourse
Quand j’s’rai grand, je les apprendrai tous
Bételgeuse, Andromède, Cassiopée
Météore, nébuleuse, clair de lune
Tant de noms que je rêve un beau jour de donner
A ma p’tite sœur si on m’en fait une
Refrain
Jupiter, Apollo, Sagittaire
Nuit des temps, millions d’années-lumière
Galilée, Gagarine et Saint-Exupéry
Et les vœux qu’on lance aux galaxies
Mais faut qu’un rond pour le monde
Un ballon ni plat ni net
Qui fait des ronds et des rondes
Au bilboquet des planètes
Regarde... les œufs font mieux
Au fond de leur poêle à frire
Mais c’est pas parce qu’on est deux
Qu’on a deux fois plus d’avenir
C’est pas parce qu’on y voit double
Qu’à la fin on y voit mieux
Chaque homme averti se trouble
De savoir qu’il en vaut deux
Alors un rond pour le monde
Même s’il n’est ni plat ni net
Ça suffit pour faire la ronde
Au bilboquet des planètes
2X
Au bilboquet des planètes
Au bilboquet des planètes
Chanson Plus Bifluorée
Faut deux roues pour une moto
Deux roues pour une trottinette
Pareil pour un p’tit vélo
Un p’tit vélo dans la tête
Faut deux "o" à la Joconde
Et la Vénus de Milo
Même si les bras lui en tombent
Affiche encore un duo
Mais faut qu’un rond pour le monde
Un ballon ni plat ni net
Qui fait des ronds et des rondes
Au bilboquet des planètes
Faut deux ronds d’flanc pour un couple
Côte à côte poivre et sel
Quand à leurs petits doigts souples
Deux alliances étincellent
Bien sûr ça tient qu’à un fil
Ça tient même qu’à un cheveu
Dès qu’on passe au vaudeville
Faut un troisième au milieu
Soprano
Un peu plus près des étoiles
Là où les rêves n'ont pas de frontière
Pour oublier l'apesanteur sur Terre
Un peu plus près des étoiles
Pour leur emprunter un peu de lumière
Revenir sur Terre, la tête pleine d'espoir
On a tous besoin d'un rêve pour se sentir vivant
On a tous le potentiel pour faire quelque chose de grand
Combien dе fois j'ai ressenti ce drôlе de pressentiment
Ce petit truc en nous qui peut changer le sens du vent
Si j'ai la tête dans les nuages, c'est pour les voir de près
Ces étoiles qui me guident vers une meilleure destinée
À quoi sert la vie sans amour ni rêve à exaucer
Donc laisse-moi dans mon vaisseau car je suis prêt à décoller
Refrain
À l'heure où le pessimisme enchaîne les victoires
Rêver plus fort pour tout changer
Oui, à l'heure où tous les clichés te pointent du doigt
Rêver plus fort pour exister
Je viens du ciel et les étoiles, entre elles, ne parlent que de toi
Toi qui aspire à beaucoup plus, toi qui cherche ta voie
À quoi sert la vie sans amour ni rêve à exaucer?
Donc rejoins-moi dans mon vaisseau car il est l'heure de décoller
Refrain
Anne Sylvestre
Dans le soir doux d'un beau mois d'août, Cécile
Quand les odeurs vous montent au cœur, fragile
Par le sentier, coupant les blés, les prés en pente
S'en est allée pour compter les étoiles filantes
Il y en a tant que tu en veux
Mais n'oublie pas de faire un vœu
Puis s'arrêtant au bord d'un champ, Cécile
A fait son nid de cet abri fertile
Dans des parfums mêlés de foin, de fraîche menthe
S'est allongée pour compter les étoiles filantes
Il y en a tant que tu en veux
Mais n'oublie pas de faire un vœu
Dis-moi d'où vient ce petit point, Cécile
Qui trace en l'air comme un éclair gracile
S'il va tomber loin de ce pré, où tu t'enchantes
Sans te lasser à compter les étoiles filantes
Il y en a tant que tu en veux
Mais n'oublie pas de faire un vœu
Elle a compté et recompté, Cécile
Dans ce décor, tous les points d'or qui filent
Il y en avait tant que dans son champ, parmi les plantes
S'est endormie, les yeux remplis d'étoiles filantes
Elle a fait tant et tant de vœu
Il y en a plus qu'elle n'en veut (X 3)
Calogero
Je transporte des lettres, des rêves dans les étoiles
Je suis facteur du ciel pour l'Aéropostale
Je regarde le monde depuis mon appareil
C'est beau comme vu d'ici on a tous l'air pareil
Je rêve dans mon ciel solitaire
Qu'on soit tous un peu solidaire
Voler de nuit comme Saint-Exupéry
Voir le monde d'en haut, sans le prendre de haut
Voler de nuit, voir ce qui nous unit
Sonne l'écho que nous sommes tous égaux
Vu d'en haut ces frontières, ces lignes qui nous écartent
Ne sont que des dessins, que des traits sur la carte
Derrière chaque maison des gens rêvent, des gens s'aiment
C'est beau comme vu d'avion on a l'air tous les mêmes
Je pense à ça dans mon ciel si vide
En bas éclatent des guerres civiles
Voler de nuit comme Saint-Exupéry
Voir le monde d'en haut, sans le prendre de haut
Voler de nuit, voir ce qui nous unit
Sonne l'écho que les hommes sont égaux
Si je suis descendu, je ne regretterai rien
J'étais fait pour planter des fleurs dans un jardin
Certains soirs, il me semble entendre dans le cockpit
Comme une voix d'enfant entre les parasites
Un enfant qui dit "S'il-vous-plaît"
"Monsieur, dessine-moi la Terre"
Dessine-moi / La Terre / Dessine-moi / La Terre
Voler de nuit comme Saint-Exupéry
Voir le monde d'en haut, sans le prendre de haut
Voler de nuit, voir ce qui nous unit
Rêver dans l'ombre, le réveil du monde
Mam'selle Bulle traverse les nuages
Enfile un pull , il fait froid au-dessus des orages
Mam'selle Bulle...
Comme un ver luisant qui rêverait d'un feu follet
Mam'selle Bulle tourne la tête en arrière
Elle aperçoit un point qui ressemble à la Terre
Faut faire vite une bulle ça peut éclater
Elle croise Spoutnik le satellite qui lui a tout a expliqué
Mam'selle Bulle n'est pas très noctambule
N'a pas prévu dans son paquetage
Qu'il ferait noir dans les nuages
Mam'selle Bulle...
Comme un papillon de nuit vers l'étoile qui l'éblouit
Au ciel étoilé Bulle s'est accrochée
Et c'est dans la voie lactée que Mam'selle décida d'habiter
Ainsi dans le ciel depuis des millions d'années
Madame la Terre observe cette bulle illuminée
Chaque soir quand la nuit vient à tomber
Mam'sellle Bulle sur nous veille jusqu'à ce que le soleil l'interpelle
Mam'selle Bulle !
(Oh la lune ! eh ! la Lune ! c'est le soleil qui te parle oh !)
Mam'selle Bulle
(Laisse la place il faut que se lève le jour )
Comme un funambule qui rêverait de s'envoler
Mam'selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c'est peu banal
Mam'selle Bulle... (Qu'est ce que tu fais)
Comme un funambule qui rêverait de s'envoler...
Mam'selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c'est peu banal
Mam'selle Bulle... Comme un funambule qui rêverait de s'envoler...
Mam'selle Bulle...
Mam'selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c'est peu banal
Mam'selle Bulle...
Comme un funambule qui rêverait de s'envoler...
A l'envol d'un ballon Bulle s'est accrochée
Championne de l'aviation, Bulle commence à s'élever
Aux dessus des arbres un alpiniste anglais (Hello !)
Lui indique le haut de la montagne
Mademoiselle n'est pas rassurée
Elle se demande où le ballon se dirige
Mademoiselle tout en haut avez vous le vertige ?
Mam'selle Bulle avait un rêve un peu spécial
Pour une bulle quitter la Terre c'est peu banal
Mam'selle Bulle...
Comme un funambule qui rêverait de s'envoler...
Balayée par un vol d'hélicoptères
C'est fou le nombre d'habitants qu'on peut croiser en l'air
Guidée par les planeurs, le bourdon d'un ULM
Qui tire derrière lui un drapeau avec écrit: Je t'aime (je t'aime !)
Dire bonjour aux avions, croiser des hôtesses de l'air (bonjour !)
Des colombes, des pigeons battant des ailes à l'envers
Frédéric Talgorn et Yannick Noah
Écoute
Le souffle de la Terre
Les larmes séchées des rivières
Écoute
Les pleurs des forêts de miel
Des idées noires dans notre ciel
De planète en planète
Sur la route des vents
De silence en tempête
La vie comme un roman
De planète en planète
Petit Prince de la terre
Tous les mots de tous les poètes
Redessinent l'univers
Marcher
Marcher sur les chemins de roses
Il suffit parfois que l'on ose
L'amour, l'amitié
Seul terre de l'exil
Ton seul pays, ta seule famille
De planète en planète
Sur la route des vents
De silence en tempête
La vie comme un roman
De planète en planète
Petit Prince de la terre
Tous les mots de tous les poètes
Redessinent l'Univers
Il n’y a pas de morale
A cette histoire banale
Que des individus
Et différents points de vue
Pour se consoler un brin
On rabaisse le voisin
Il faut bien se relever
Avant de tomber
Tomber,
Tomber et nous relever
Re-tomber,
Tomber et nous relever
Chacun dans sa solitude
Cultive ses certitudes
Qui par instinct de survie
Confortent nos vies
Les Cowboys fringants
Il est frêle le roseau
La tête à moitié dans l’eau
Et le chêne droit debout
Semble être au dessus de tout
Le roseau plie les genoux
Et s’effondre à tous les coups
Car c’est sa fatalité, toujours retomber
Tomber, tomber pour se relever
Re-tomber
Tomber pour se relever
« Même si le chêne est géant
Il fendra dans l’ouragan
Moi roseau par mauvais temps
Je danse avec le vent »
Le chêne est un grand sage
Qui ne craint pas les orages
Il sait que l’ouragan
Ne se pointe pas souvent
Et il regarde de haut
Son pauvre ami le roseau
Qui se bat d’arrache pied
Pour se relever
Toujours se relever pour tomber
Comme toujours se relever
Pour tomber
« Le roseau dans le tourment
Est balloté par le vent
Moi chêne par mauvais temps
Je n’expose qu’un flanc »
Enzo Enzo et Romain Didier
Une feuille de ginkgo et de pommier
Enlacées là sur le pavé
C’est que le souffle d’un vent d’été
Par hasard les a présentées
Si ce vent bien intentionné
A mon tour pouvait m’emporter
Mon cœur est lourd mais j’essaierais
De faire de mon mieux pour voler
J’ai confié au ciel mes nuits d’insomnie
Le jour comme la nuit me dépassent
Ni la Petite Ourse, ni les galaxies
Pour autant n’ont changé de place
Entre les pages d’un cahier
L’une contre l’autre j’ai couché
Une feuille de ginkgo et de pommier
Pour un semblant d’éternité
Brigitte Sourisse
Les pommiers sont tout en pommes
C’est l’automne, c’est l’automne !
Les pommiers sont tout en pommes
C’est l’automne qui est arrivé.
Pomme verte, croquée crue
Tu croqueras tes écus ! (x2)
Refrain
Pomme rouge et pomme d’api,
Tu choisiras tes amis !
Refrain
Pomme grise, canada
Ta maison tu bâtiras !
Refrain
Pomme ronde, pomme blonde,
Tu feras le tour du monde !
Refrain
Tous les légumes
Au clair de lune
Étaient en train de s’amuser
Tant qu’ils pouvaient
Et les passant les regardaient
Un cornichon tournait en rond
Un salsifis se faisait tout petit
Une pomme de terre sautait en l’air
Pendant que les choux-fleurs se dandinaient avec ardeur
Refrain
Un p’tit radis avait grandi
Un brocoli s’endormait dans son lit
Une citrouille avait la trouille
Pendant que le piment appelait sa maman
Une salade était malade
Une citrouille avait vraiment la trouille
Une carotte mettait ses bottes
Pendant que le poireau buvait son sirop
Une tomate faisait des maths
Une courgette se rendait à la fête
Une aubergine mettait son jean
Pendant que la carotte enfilait sa culotte
Les fous follets
Oui c’est la danse des légumes, bien dans la terre, loin du bitume
On peut les dévorer des yeux ou les croquer c’est comme on veut
Oui c’est la danse des radis
Les p’tits légumes, les riquiquis
Vert sur la tête pour qu’on les tire
C’est bon tout cru, faut pas les cuire
Refrain
Oui c’est la danse des concombres
Qui ont du soleil, qui veulent de l’ombre
Faut qu’ils soient verts et pas bronzés
Les saucissons du jardinier
Refrain
Oui c’est la danse des pommes de terre
Pour les voir faut qu’tu les déterres
En décembre il faut les planter
Mange les sautées ou en purée
Refrain
Oui c’est la danse des carottes
Les lapins en rêve les grignotent
Couleur orange à déguster
En soupe, toutes crues ou bien râpées
Refrain
Monsieur Nô et Les Enfantastiques
La vie, c'est comme un jardin
Au début, un petit rien
Que l'on sème quand il fait beau
Et qui germe bien au chaud
La vie, c'est comme un jardin
Une graine qui a besoin
De soleil, de terre et d'eau
Ce qu'il faut
La vie, c'est comme un jardin
Faut la prendre à pleines mains
Qu'il y ait des bas et des hauts
Quelle que soit la météo
La vie, c'est comme un jardin
Toujours bien en prendre soin
C'est la nature en cadeau
Et c'est beau
Il y a des jours on a plutôt la main verte
D'autres fois comme un pois chiche dans la tête
Soit on traîne et on ne marche qu'à la carotte
Soit on veut gagner la course à l'échalote
Certains pensent que l'oseille c'est le paradis
Y en a d'autres qui se retrouvent sans un radis
Mais même si on doit tout recommencer à zéro
C'est pas la fin des haricots
Refrain
Qu'on soit timide toujours rouge comme une tomate
Ou bavard à raconter plein de salades
Amoureux avec un gros cœur d'artichaut
Malchanceux à marcher sur tous les râteaux
Chacun fait comme il peut dans son potager
Tantôt fertile tantôt plein d'herbes et d'épines
Au bout du compte on finit tous par manger
Les pissenlits par la racine
Refrain
C'est la nature en cadeau
Et c'est beau
C'est la nature en cadeau
Et c'est beau
C'est la nature en cadeau
Et c'est beau
Jean Humenry
C’était un tout petit jardin
Bien caché dans un petit coin
C’était un tout petit jardin
Où la vie se passait bien
Où la vie se passait bien
On y voyait des oiseaux
Des tourterelles, des moineaux
Des abeilles et des bourdons
Sur les arbres à papillons
Refrain
Il y avait un très vieux chat
Qui s’y promenait parfois
Des lézards et des crapauds
Dans un bassin rempli d’eau
Refrain
Entouré de murs de pierres
Il était comme une clairière
Au milieu d’une cité
Où tout le monde vivait inquiet
Refrain